Sur les territoires ruraux, des collectifs d'habitants initient des actions non entrepreneuriales (habitat participatif, atelier vélo, festival culturel, monnaie locale…) en réponse à des besoins locaux ou par passion. Elles disent la capacité et l'envie de citoyens à agir. Pourtant on constate souvent que peu de collaborations se noue entre ces collectifs émergents et les acteurs et les professionnels du développement local déjà existants (collectivités territoriales, associations...). Ce manque pénalise la dynamique de vie locale. Pourquoi y-a-t-il si peu de synergie ? Comment dépasser les différences de culture de l'action et créer des relations au service de l'intérêt général et du territoire ?
Pourquoi cette session ?
Sur les territoires, des collectifs initient et portent des actions non entrepreneuriales (habitat participatif, atelier vélo, festival culturel, monnaie locale…). Ces initiatives de collectifs d’habitants répondent à des besoins locaux, elles apportent ou esquissent des solutions à des problèmes qu’ils rencontrent. Ces acteurs ont une culture de l’action différente de celle des agents de développement. Leurs pratiques sont diverses et variées, parfois elles s’avèrent innovantes. Pourtant peu de collaboration se crée entre eux et ceux du développement local déjà existants. Les expertises de chaque partie sont, de façon réciproque, rarement mobilisées. Ce manque interroge la perception du développement du territoire par chacun et questionne les fonctions d’animation, de facilitateur de l’ingénierie de développement et de leurs employeurs. En décryptant les obstacles à la création de ces relations, vous trouverez des pistes pour travailler ensemble au service du territoire.
Une session pour qui ?
→ Une session pour les agents de développement rural, l'ingénierie mobilisée ponctuellement dans les démarches de développement local rural et les élus, les bénévoles d'associations, de collectivités locales ou de collectifs porteurs de projet employant ces professionnels
Programme
De quoi parlons-nous ?
→ Identification par les participants des collectifs porteurs d’initiatives sur leur territoire et des enjeux
→ Témoignage d’un membre d’un collectif et échanges sur :
- Les motivations, les valeurs, les caractéristiques de fonctionnement de ces collectifs
- L’intérêt général
- Les sources de légitimité des acteurs
- Différenciation entre initiatives de collectifs d’habitants et entrepreneuriat collectif
Quand et comment créer la relation ?
→ Les phases de l’action au stade desquelles le collectif est susceptible de solliciter d’autres acteurs locaux (collectivités territoriales, associations, professionnels du développement local…)
→ Le rôle des élus locaux et de l’ingénierie de développement dans le contexte d’émergence d’initiatives portées par un collectif d’habitants
→ Les pratiques du professionnel du développement local à mobiliser
A partir de l’exposé du cas d’un participant, des approfondissements et des apports d’outils et de méthodes
Intervenants
→ Pascal Loviconi de Compétence Bénévolat, structure qui appuie les associations, les collectivités, les fondations
→ Aurélie Braillon chargée de mission Dynamiques territoriales de créations d’activités ou Jean-Philippe Jamot, chargé de mission Dynamiques entrepreneuriales de créations d’activités, Cap Rural
En pratique
→ 4 mai 2021 de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30, en ligne
→ Participation soumise à la cotisation annuelle à Cap Rural
→ Pour s'inscrire contacter : Geneviève Ganivet, 04 75 22 14 89, ingenieriedeformation@caprural.org
Inscription obligatoire:
Non
Adresse
en ligne
France